Lire la tribune de Florence Lustman, Présidente de la FFA
Lors d'une crise, et en particulier pour celle du Covid-19, la question paraît légitime pour nombre d'assurés.
Lors d'une crise, et en particulier pour celle du Covid-19, la question paraît légitime pour nombre d'assurés.
Pour l'assureur, la priorité est de continuer à assumer nos services et, même si, pendant le confinement, les sinistres peuvent changer de nature, ils restent néanmoins toujours présents.
Si par exemple, les sinistres corporels et matériels liés aux accidents de la route ont baissé, les frais de santé et de prévoyance liés à l'épidemie ont explosé.
On peut aussi citer, entre autres, nombre de résidences secondaires, d'installations touristiques (campings, parcs de loisirs...), zones artisanales ou industrielles qui se retrouvent désertes et ouvrent la voie à une hausse significative des vols...
Tous ces désordres, sinistres ou demandes de prise en charge doivent et sont pris en charges par vos contrats d'assurance.
Sur tant d'autres sujets, les assurances, en tant que porteurs de risques, se retrouvent elles-aussi bien évidemment impactées. Nous rappelons que la crise économique à suivre entraînera fatalement une chute nette des marchés qui impactera les placements qui garantissent les engagements pris par les compagnies à l'égard de nos clients et voici encore un coût supplémentaire qui sera supporté par les compagnies...
Le sujet qui s'est récement greffé dans les discussions populaires et qui trouverait une logique à faire supporter rétroactivement aux assurances des risques non-prévus dans les contrats entraînerait donc directement des faillites de compagnies, mais aussi, et c'est encore plus grave, fragiliserait la protection des assurés. On apréciera le terme "fragiliser" comme un doux euphémisme...
Les assureurs ne peuvent malheureusement pas faire de miracles avec l'argent qui leur est confié par leurs assurés.
Sur la question récurrente d'une indemnisation de la perte d'exploitation des entreprises, la réponse tombe, là aussi, sous le sens : ces pertes vont vraisemblablement se chiffrer à des dizaines de milliards d'Euros. Aucun partenaire autre que l'Etat ne saurait supporter seul un tel coût sans faillite assurée.
C'est la raison du "tout le monde touché" qui explique que les épidémies et pandémies sont toujours exclues des contrats d'assurance car hors de portée.
La mutualisation, principe de base des assurances, a pour but de répartir un risque entre ses assurés. Cette logique ne peut plus fonctionner lorsque tout le monde est impacté.
La mutualisation, principe de base des assurances, a pour but de répartir un risque entre ses assurés. Cette logique ne peut plus fonctionner lorsque tout le monde est impacté.
Les compagnies d'assurances ont cependant annoncé de nombreuses actions de solidarité afin d'aider les TPE, les artisans, les commerçants et les indépendant notamment.
On y retrouvera pêle-mêle la continuité des garanties pour les assurés qui auraient du mal à honorer leurs échéances, la prise en charge des indemnités journalières dans la limite de 21 jours et surtout, les assureurs se sont engagés à verser sur un fonds de solidarité en faveur des petites entreprises en difficulté un montant de 200 Millions d'Euros.
On y retrouvera pêle-mêle la continuité des garanties pour les assurés qui auraient du mal à honorer leurs échéances, la prise en charge des indemnités journalières dans la limite de 21 jours et surtout, les assureurs se sont engagés à verser sur un fonds de solidarité en faveur des petites entreprises en difficulté un montant de 200 Millions d'Euros.
C'est à ce jour, le seul secteur d'activité à y avoir contribué. Pour donner un ordre de grandeur à ces 200 Millions, on note que les Etats-Unis versent annuellement à l'OMS quelque 500 Millions... Cette action est donc loin d'être anecdotique.
On passera sur les dons de centaines de milliers de masques, les financement d'hopitaux, d'aides à la recherche, les assistances scolaires et autres plateformes d'entraide, la totatlité de ces coûts avoisinant les 3 milliards d'Euros.
En conclusion, les compagnies réaffirment fièrement être aux côtés de leurs assurés et feront tout leur possible pour faire preuve de solidarité avec eux, dans la mesure de leurs capacités étant entendu. Elles ne peuvent cependant en aucun cas prendre la place de l'Etat.
Pour finir, la Fédération Française de l'Assurance (FFA) a décidé de lancer sans attendre une réflexion qui verra naître des propositions aux pouvoirs publics afin d'être toujours mieux armés si une telle catastrophe devait se reproduire.
Le cabinet C2AC Assurances se tient à votre disposition pour tout renseignement et vous encourage vivement à lire l'article de Florence Lustman.
Lire la tribune de Florence Lustman, Présidente de la FFA
#restezalamaison #prenezsoindevous
En conclusion, les compagnies réaffirment fièrement être aux côtés de leurs assurés et feront tout leur possible pour faire preuve de solidarité avec eux, dans la mesure de leurs capacités étant entendu. Elles ne peuvent cependant en aucun cas prendre la place de l'Etat.
Pour finir, la Fédération Française de l'Assurance (FFA) a décidé de lancer sans attendre une réflexion qui verra naître des propositions aux pouvoirs publics afin d'être toujours mieux armés si une telle catastrophe devait se reproduire.
Le cabinet C2AC Assurances se tient à votre disposition pour tout renseignement et vous encourage vivement à lire l'article de Florence Lustman.
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#restezalamaison #prenezsoindevous
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